Nouvelle année : ce qu’on se dit, ce qu’on se souhaite…

Chaque année, c’est la même rengaine : le 1er janvier, les textos pleuvent, les réseaux explosent de vœux plus ou moins inspirés. « Bonne année, bonne santé, prospérité ! »

Mais derrière ces mots devenus presque automatiques, que cherchons-nous vraiment à exprimer ?

Pourquoi ces rituels nous touchent-ils, ou au contraire, nous laissent parfois indifférents ?

Et si on regardait tout ça avec un œil un peu plus… psychologique ?

Les vœux : un besoin universel de lien

Souhaiter la bonne année, c’est bien plus qu’une simple formule de politesse.

C’est une manière de dire : « Tu comptes pour moi », même si on ne se l’avoue pas toujours.

Ces messages, parfois un peu banals, renforcent un lien social.

Dans un monde où les relations peuvent se fragiliser à cause de la distance, des conflits ou simplement du temps qui passe, les vœux sont un pont.

En fait, c’est une occasion rêvée de tendre une perche.

On envoie ce petit texto à une amie perdue de vue, à cet oncle qu’on voit deux fois par an, ou même à ce collègue avec qui on veut resserrer les liens. 

Et là, magie : un simple « Bonne année » peut rouvrir des portes qu’on pensait fermées.

Et ce qu’on ne se dit pas ?

Pourtant, il y a aussi tout ce qu’on tait.

Combien de fois aurais-tu voulu écrire à quelqu’un :

   •   « J’aimerais qu’on se parle davantage. »

   •   « Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé entre nous. »

   •   « Merci d’être là, même si je ne te le dis jamais. »

Les vœux, c’est parfois un terrain miné. On veut éviter d’être maladroit, de réveiller des blessures, ou pire : de ne pas recevoir de réponse.

Alors, on reste dans le classique, comme une manière de ne pas prendre trop de risques émotionnels.

Les rêves qu’on cache dans nos vœux

Quand on souhaite la santé, le bonheur ou la réussite à quelqu’un, on projette aussi nos propres envies.

« Je te souhaite ce que je désire pour moi, mais que je n’ose pas toujours formuler. » C’est comme si, en offrant nos vœux à l’autre, on s’autorisait un instant à espérer plus grand pour nous-mêmes.

Mais attention : ces grands espoirs peuvent aussi peser.

Chaque début d’année vient avec son lot d’attentes.

Il faudrait que cette année soit la bonne : celle où l’on réussit, où l’on change, où tout s’aligne enfin.

Et si on n’y arrive pas ? On peut vite se retrouver piégé dans une spirale de déception.

Et si on changeait les règles ?

Au lieu de s’accrocher aux conventions, pourquoi ne pas utiliser ce moment pour plus d’authenticité ?

Pas besoin de grandes déclarations, mais pourquoi ne pas aller au-delà du simple « Bonne année » ?

   •   Pour toi-même : Quels sont les vœux que tu voudrais te faire, à toi, sans filtre ?

Pas les résolutions impossibles, mais des mots doux, des encouragements sincères.

   •   Pour les autres : choisis un ou deux messages vraiment personnels.

Pas besoin de poésie : un « Je pense souvent à toi, et j’espère qu’on se reverra cette année » peut suffire à toucher profondément quelqu’un.

Le vrai pouvoir des vœux

Souhaiter la nouvelle année, c’est un peu comme semer des graines.

Parfois, elles poussent vite. Parfois, elles mettent du temps, mais elles finissent par germer.

Et parfois, elles tombent sur un sol aride, mais ce n’est pas grave : l’intention, elle, a de la valeur.

Alors cette année, ose formuler tes vœux autrement. Fais-en des messages porteurs de sens, pour toi et pour les autres.

Parce qu’au fond, la nouvelle année, ce n’est pas juste une date. C’est une occasion de se rappeler qu’on avance ensemble, avec nos doutes, nos rêves, et cette envie commune de vivre un peu mieux.

Et toi, quels vœux oseras-tu exprimer cette année ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RDV Cabinet & Visio - Crenolibre.fr
Retour en haut